Nous sommes quelque part dans le futur de notre planète. Une si belle planète, que nos aïeuls n'ont pas su préserver. Jadis, la Terre, car tel est son nom, fut un paradis, l'homme y vivait en harmonie avec les siens, mais pas avec son environnement. Nos Aïeuls n'ont pas su préserver ce qui allait devenir notre héritage. Au nom du profit, et du dieu argent, ils ont sacrifié notre avenir, sacrifier notre terre afin que leurs comptes en banque grossissent. Aujourd'hui mon monde est mort, la vie y est toujours présente, mais elle s'est adaptée à ce monde corrompu. Aujourd'hui l'homme n'est plus au sommet de la chaîne alimentaire, mais il caracole plutôt vers le bas du tableau. De prédateur nous sommes devenus des prédatés. Hors de nos ruches, nous sommes des proies, hors de la relative protection de nos cités, nous devenons gibier.

Mon monde est sans pitié, sans aucun espoir ou chaque jour nous devons lutter pour survivre, pour espérer voir le soleil se lever. Ce monde si cruel se nomme Rage !

Nous sommes en 2033 !

Quand le ciel s'enflamme !

Avant la « Chute », la pression de l'humanité sur la planète avait plus que doublé en raison de la croissance démographique et de l'augmentation de la consommation individuelle.

Cette surexploitation épuisait à un rythme effarant les écosystèmes et les déchets s'accumulaient dans l'air, la terre et l'eau.

Du coup, la déforestation, la pénurie d'eau, le déclin de la biodiversité et le dérèglement climatique, provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, mirent de plus en plus en péril le bien-être et le développement de toutes les nations. Les différentes mesures sur l'évolution de la biodiversité mondiale et portant sur 1.686 espèce de vertébrés dans toutes les régions du monde, diminua de près de 47% au cours des 35 dernières années. L'empreinte d'eau, sous la pression des ressources à l'échelon national, régional ou mondial, résultant de la consommation diminua drastiquement. Or l'eau est une ressource très inégalement répartie à travers le monde.

Ainsi, une soixantaine de pays furent confrontés à un stress hydrique modéré ou grave. Et le nombre de personnes souffrant de pénuries d'eau toute l'année ou de manière saisonnière augmenta en raison du changement climatique. Malgré toutes ces alarmes, l'homme n'a toujours pas compris ou prit la mesure du danger. Il continua à « consommer » toujours plus. Après la grave crise du pétrole de 2008 ou le prix du baril dépassa les 100 dollars, les constructeurs automobiles se mirent à la recherche de moteur fonctionnant avec des énergies alternatives. Mais un journal contestataire mit à jour une « entente » entre les lobbies automobiles et du pétrole. Retarder au maximum la sortie de ce type de véhicule et des capacités amoindries au profit de moteur à énergies alternatives. Il fallait à tout prix que le consommateur continue à « consommer » du pétrole. Ce fut un scandale, mais très vite « oublié », après un grave accrochage en Afghanistan avec les casques bleus. Le public n'entendit plus parler de ce complot et lorsque les premiers véhicules à énergie alternative arrivèrent sur le marché, le succès fut moindre à cause de performances moindres, d'une mise en place de recharge difficile, peu de sites, et surtout un prix 20% plus cher. Fin2020 ce genre de véhicule n'occupait que 20% du parc automobile.

En 2029, les nations modernes plongèrent dans une grave crise financière ce qui entraina une dépression, leur économie s'effondra. Chacun rejetant la faute sur l'autre. L'orient ferma les robinets de pétrole pour faire remonter le taux du baril. Cette décision eut pour conséquence d'entrainer une succession d'évènements qui devinrent incontrôlables. Les États-Unis refusèrent de payer plus que le taux qui était devenu très bas, sauf à la pompe, et menacèrent les états orientaux fournisseurs de pétrole. L’Europe se tourna, elle vers la Russie alors devenue l'un de ses principaux fournisseurs. Mais ses ressources étant moins importantes que celle de du Moyen-Orient, elle du faire des offres plus importantes que les États-Unis ce qui engendra leur animosité. À cela vous rajoutez un attentat sur le sol américain, qui détruisit le symbole de leur puissante nation, la maison blanche et tua leur président, et vous obtenez un cocktail explosif. Vengeurs, les Américains se lancèrent à nouveau dans une croisade fatale. Profitant de cet attentat, les forces américaines envahirent tous les états producteurs de pétrole sous le faux prétexte qu'ils abritaient les terroristes. Bien sûr l'Europe s'opposa à cette situation et la tension monta entre eux, lorsque les États unis fermèrent les « robinets » pour protéger les ressources. Les Européens être engagé dans la protection des cités, mais ils se heurtèrent au refus des Américains. La situation dégénérait de jour en jour, les nations arabes se sentant de plus en plus sous une occupation. Malgré le fait que leurs gouvernements restèrent en place. Les colères se muèrent en haines, les embuscades augmentèrent et les attaques s'intensifièrent. La situation fut propice aux occupants, qui utilisèrent comme prétexte l'incapacité des gouvernements légitimes à assurer la sécurité de leurs propres peuples, pour les déposer. Il n'en fallut pas plus pour mettre le feu aux poudres. La guerre éclata entre les nations modernes et le moyen orient. Militairement avancées, les nations isolèrent leur proie, détruisant tous leurs systèmes de communication. Leurs armées furent anéanties, la population prit les armes, on se battait partout pendant que les supertankers rapatriaient un maximum de pétrole et que les usines pompaient à plein régime.

On dit que les morts se comptèrent par millions, le plus grand génocide de notre histoire au nom du pétrole survint en 2030. Ils commencèrent à pomper jusqu'à plus soif ce sang de la terre, mais les besoins en pétrole si nécessaire à ces sociétés modernes accentuèrent les tensions entre les deux nations, autrefois frères. Des affrontements éclatèrent entre Européens et Américains, sans que jamais ne soit mentionné le mot « guerre ». On parlait d'accrochage, d'embuscades, de regrettable accident, mais jamais de guerre. L’Asie dont les besoins augmentaient de manière exponentielle s'engagea dans le conflit pour réclamer leur part du gâteau. C'est alors que l'enfer s'enclencha, les « accrochages » devinrent de plus en plus violents, puis des armes interdites furent utilisées. L’Afrique devient un véritable enfer sur terre ! Mais rien ne s'arrêta là, les tirs prirent pour cibles les nations « civilisé », il fallait rayer de la carte l'ennemi à n'importe quel prix. Les grandes mégapoles furent rasées, les terres brulées. C'est alors qu'apparut LE VIRUS, aucun ne peu dire d'où il vint, qui l'a fabriqué. Mais quiconque l'attrape, tombe dans un état de fureur et de soif de sang insatiable, que seule la chaire de ses semblables pouvait apaiser. Nous les appelons les « Infestés ».

France, pays de mon enfance !

Mon pays est la France. Autrefois nation, elle est devenue un état européen en 2030, de ce fait elle perdit son président au profit d'un gouverneur. L'Europe s'est construite sur des erreurs et des succès qui l'ont vu grandir et se stabiliser. Les pays membres signèrent des accords qui prévoyaient le passage de l'état de communauté à celui de « nations-unis » avec un gouvernement centralisé à Bruxelles et un président élu par les citoyens européens.

Au début fut le Conseil de l’Europe, fondé en 1949. C'était une organisation internationale dotée d'une personnalité juridique reconnue par le droit international.Les activités du Conseil de l'Europe intéressaient tous les domaines de la vie courante et aboutirent à l'élaboration d'un large éventail de normes, chartes et conventions destinées à faciliter la coopération entre les pays européens et à renforcer la construction européenne. Pour faire face à une grave crise financière en 2008, elle fit bloc et travailla à l'unisson. En 2010, Le Conseil européen acquit plus de pouvoir et la durée du manda de sa présidence fut augmenté à 2 ans. De nombreuses lois et règlements supplantèrent celles des états membres, le mode de scrutin changea de l'unanimité à la majorité. Puis en 2017, après une décision à la majorité, il fut décrété qu'une élection à la présidence serait fixée en 2019. Entre-temps, les états membres commencèrent à préparer le changement de statut des nations qui composaient l'Europe en expliquant à la population les avantages qu'ils auraient à en tirer. Des référendums eurent lieu et le « oui » arriva en tête dans près de 18 pays sur les 27. Les partis politiques du même bord s'organisèrent pour parler d'une même voix et avoir des programmes communs, ils fusionnèrent entre-eux pour se préparer aux élections. En 2020, le changement de statut des nations européennes en états européens fut effectif et l'élection eu lieu. Notre président fut, Monsieur Kurt Metternich, un autrichien. Les « Premiers Gouverneurs » furent les anciens présidents des anciennes nations. C'est ainsi que l'Europe en tant que nation naquit et que mon pays devint un état. Mais rien ne changea réellement, nos vies ne furent pas plus aisées et le chômage toujours aussi important. On nous avait menti, on nous avez fait miroiter un avenir idéalisé pour mieux nous vendre leur projet. Le fossé entre les classes se creusa et de nombreuses tensions naquirent. Les usines fermaient toujours les unes après les autres, pour des délocalisations vers l'Asie ou les pays du Maghreb. Nos politiques rejetèrent la faute sur les groupes d'investissements américains et les actionnaires, bref toujours la même rengaine. Tout doucement on fit monter un sentiment d'animosité, car il a toujours été plus facile d'accuser les autres que de reconnaître ses erreurs. Mon état, la France qui avait sur garder nombres des ses privilèges, comme les aides à la famille, aux études, aux soins, vit un afflux de migrants et devint l'un des états les plus riches, les villes devinrent gargantuesques. On venait de partout pour y vivre. Les populations des villes devinrent plus cosmopolites, mais la misère gagna du terrain. Les villes devinrent moins sûres, la police étant dépassée. Les riches partirent vers d'autres cieux, l'Italie qui offrait un climat meilleur et surtout qui érigea un mur, le « Mur ». Cette muraille était destinée à « protéger » les plus riches de la plèbe. Les routes dévisagèrent le paysage français, les autoroutes passèrent à 10 voies et les nationales à 6. On ne voyait plus que du bitume partout, les forêts se firent de plus en plus rares et la faune nationale avait quasiment disparu. Puis tout fut terminé. Les compteurs furent remis à zéro, l'apocalypse se déclencha et la France n'exista plus. Beaucoup survécurent à la première vague de mort, mais nombreux furent ceux qui moururent des suites des radiations et des agents chimiques encore en suspensions dans l'air. Nul ne sait si les abris résistèrent et combien y trouvèrent refuge, mais beaucoup comme moi, survécurent grâce à la chance. Je n'étais pas à Marseille lors des frappes, mais même pour moi les jours sont comptés, car les radiations sont en train de me consumer petit à petit et le cancer gagne mon corps. Nombreux sont dans mon cas, mais l'espoir né du vide...

Aujourd'hui tout ce qui faisait la grandeur et le patrimoine français n'est plus qu'un souvenir. Les terres sont brûlées, les forêts figées et la roche vitrifiée. Les villes furent rasées par les explosions nucléaires ou devinrent des lieux de mort intacte à cause des armes chimiques qui explosèrent au-dessus de nos têtes, répandant leur contenu mortel invisible sur nos vies aveugles. Beaucoup moururent sans le savoir, sans comprendre ce qui se passait. Tout brulait ou se liquéfiait. La mort couvrit de son manteau mon pays. Ce qui jadis était le symbole de notre civilisation est aujourd'hui le symbole de notre mort. Les villes qui étaient censées rapprocher les hommes, leur permettre de vivre en communauté et harmonie avec eux-mêmes sont devenues les endroits les plus dangereux du pays. Mais pour notre plus grand malheur, elles représentent aussi les endroits nécessaires à notre survie. Leurs rues cachent des mutants ayant survécus et s'étant adaptés à l'enfer, certaines sont arpentées d'Infestés qui cherchent de la chair fraîche pour se repaître et apaiser leur mal, ou encore elles sont parcourues de hordes de Barbares des Routes, cherchant des proies, mutants, infestés ou survivants pour assouvir leur soif de violence. Mais dans leurs ombres, froides de vie, se cachent des Pillards, se faufilant discrètement, à la recherche de quelconques objets qu'ils pourront troquer contre un peu de nourriture dans les « Communautés ».

Les Communautés sont des reliquats de nos vie passées mais aussi ce qui fait que nous restons des humains. Beaucoup refusèrent de régresser à l'état de bêtes, comme les Barbares, et se regroupèrent dans un même espoir, un même élan, pour reformer des lieux de rassemblements, des lieux se sécurité et de fraternité, que l'on appelle « Communautés ». Mais pour faire face à la violence de ce nouveau monde, ces lieux se cachèrent derrière des murailles et organisèrent leur défense. Elles sont isolées et leur importance varie de la petit Communauté de 100 personnes voire moins, à celle qui abrite plus de 1000 personnes. Mais toutes ont en commun une structure sociale qu'elle soit dictatoriale, médiévale ou républicaine. Les gens recréent ce qu'ils connaissaient afin de se sentir de nouveau vivre et humain.

Vivre en ces terres ravagées

Aujourd'hui, en 2033, plus rien de ce que nous fûmes n'existe, nos villes sont détruites et avec elles tous nos souvenirs, notre vie n'est plus qu'enfer, les plus chanceux étant ceux qui sont morts dès les premiers instants. Où que se porte votre regard, ce n'est que destruction, désolation. Les pluies sont devenues acides, provoquant des brûlures et rongeant la peau pour les plus atteints et exposés. Elles dessinent de nouveaux reliefs, rongeant le calcaire et offrant à notre regard, de nouveaux décors à la beauté étrange. La nature reprend ses droit et envahie tout ce qui fut jadis la « civilisation ». Avec les radiations, elle a bien changé, elle s'est adaptée, les plantes sont plus grosses, comme ces sapin dont les aiguilles peuvent atteindre près de 10 cm, leurs pignes pouvant peser près de 500 grammes et sécrétant une sorte de pulpe brûlante dont on fait une bonne colle. Les graines de blé ont pris elles aussi du poids et mesurent près de 3 cm. L'herbe, toujours aussi verte, peut secréter un jus acide qui rongera vos semelles. Préférez marcher sur la terre et le sable , mais attention, pour que vos semelles soient foutues il faudra bien 3 voire 4 mois, ce n'est pas instantané. L'eau source de vie est aujourd'hui contaminée, elle est devenue source de mort pour ceux qui n'y sont pas adaptés, les nappes phréatiques sont polluées, mais nous avons réussi à mettre au point des machines de filtrage, qui nous permettent d'avoir une eau potable, ce n'est pas sans danger car il y a toujours un peu de radioactivité, mais c'est assez efficace. Les cieux aussi sont devenus un danger pour nous, lorsque la pluie menace, mieux vaut se mettre à l'abri et attendre qu'elle passe. Car son acidité peut vous causer des désagréments dont on se passerait bien. Vous pouvez avoir la peau brûlée à différents degrés, tout dépendra de la durée de votre exposition, mais ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas rongé par l'acide qui est assez dilué. Pour cela il faudrait que vous soyez exposés plusieurs jours.

La faune est sans conteste celle qui a le plus changée, comme nous les animaux ont été touchés par notre folie. Ils meurent par milliers tous les jours, ne sachant pas, que dans les villes un danger impitoyable et invisible plane. On y trouve des milliers de lapins, au corps recouvert de pustules que les plus affamés seuls prendront le risque de manger, des oiseaux perdant leur plumage, ne pouvant plus voler deviennent la proie favorite des chiens et chats. Des hordes de chiens errants, porteurs de toutes les maladies et mourant de cancer, arpentent les rues de nos anciennes cités, et n'hésitent pas à vous attaquer pour vous dévorer. Même les chats, toujours aussi solitaires, peuvent vous tuer par une simple griffure qui infectera à coup sûr pouvant même vous transmettre le virus Achéron. Mais le plus inquiétant est que depuis près de cinq années, cinq petites années, le faune s'adapte. Elle mute et résiste à cet environnement hostile. Certains animaux à l'aspect inquiétant arpentent les rues à la recherche de nourriture, le corps recouvert d'une carapace, d'une peau épaisse et sombre, d'une peau écailleuse, aux yeux injectés de sang, aux gueules bavantes dont les morsures ou les coups de griffes peuvent transmettre les pires des maladies. Les insectes se sont le mieux adaptés, leur volume a augmenté, un cafard ordinaire peut atteindre 15 centimètre, ils sont devenus notre principale source de nourriture, car leur chair et bonne et ils se reproduisent si vite qu'il est facile d'en faire l'élevage.

Pour vivre il faut se nourrir, et dans mon monde c'est l'une des choses les plus dangereuses qui soit. Partir à la chasse. Car nous n'occupons plus le haut de l'échelle alimentaire. Nous sommes devenus autant chasseur que gibier. Nous sommes source de nourriture pour nombre de mutants, d'Infestés et d'animaux. Même les insectes se repaissent de notre chair, il n'y a rien de plus dangereux et d'impossible à combattre qu'une nué de guêpes carnivores ou de fourmis. Il nous faut donc sortir hors de la protection des murailles de nos communautés, pour chasser. Dans ce cas la prudence est de mise, tout comme la discrétion. Il faut prendre son temps de bien étudier votre proie, car parfois, il s'avère que la piste que vous suiviez était un leurre pour vous attirer dans un piège. La traque peut durer plusieurs jours, et il est plus que conseillé de partir chasser en groupe, pour avoir une plus grosse force de frappe et pour augmenter vos chances de ramener le plus de gibier possible dans les plus bref délais. Outre la chasse, il y a ce que l'on appelle « la charogne », qui consiste à se rendre en ville pour fouiller les habitations et grandes surfaces afin de ramener un maximum de ressources, nourriture comme équipement en tout genre. Cette tache est dévolue en général aux Pilleurs. L'une des autres méthodes pour se nourrir et trouver des ressources est de se livrer au pillage, mais là, il faut être prêt à livrer un combat contre la communauté que l'on vise et à avoir des morts dans ses rang. Mais j'avoue que c'est une méthode que je répugne à lancer, préférant de loin les deux premières. Pour les communautés civilisées, il y a le commerce, mais la rareté des ressources étant, il est très difficile d'arriver à des accords satisfaisants et il n'est pas rare de se faire attaquer sur le chemin du retour alors que vous avez vos coffres pleins. Les dernières solutions sont l'élevage et la culture. Pour le premier il n'y a que peu de différence par rapport à avant, pour peu que vous soyez prêt à manger de la viande, du lait radioactif, de toute façon nous n'avons plus le choix. La culture est aujourd'hui bien plus difficile. La terre est moins fertile et il est devenu ardu de faire pousser des semence. Et lorsque vous y arrivez, elles sont souvent rachitiques ou une pluie acide gâche toutes vos récoltes. Nous sommes en 2039.

Nos amis sont nos ennemis

Pour ce qui est de la morsure, l'infection vous gagne en quelque jours seulement, une semaine pour les plus résistants. De fortes crampes d'estomac vous gagneront, vos yeux seront injectés de sang avant de virer à l'orange avec des nuances de jaune, comme s'ils étaient en feu. Vous baverez et votre peau se décolorera doucement, puis je ne sais pas ce qui se passe après, car nous avons du tuer notre ami que nous avions étudié. Je sais qu'au fur et à mesure du temps, la peau des Infectés devient pourri et que leur yeux se font de plus en plus lumineux. Si vous êtes mordue, cela ne veux pas dire que vous êtes perdu, certain arrivent à résister au virus et à le combattre, mais nous ne connaissons aucun remède réellement efficace. Parfois on ampute et cela suffit, mais d'autre fois non. Il n'y a pas de « régularité » pour combattre ce virus. Si vous tenez une semaine, alors on peut dire que vous avez gagné et que vous êtes guéris. Pendant toute la période d'incubation, vous pourrez participer à la vie de la communauté, effectuer des raids et des missions, mais en phase finale vous serez allongé car les douleurs seront devenues atroces et il y aura à vos cotés une personne chargée de vous exécuter si vous perdez votre combat interne.

Les routes et les bleds

Après le passage d'un gang, derrière tout assaut apparaissent les « Charognards ». Un gang composé de pillards qui viennent récupérer ce que les autres ont laissé après une bataille afin de les troquer aux « Marchands de pain ». Après chaque bataille, chaque siège, vous pouvez être sûr de les voir débouler. Par principe ils ne tuent pas les blessés, ils n'achèvent personne, mais peuvent troquer des soins avec eux. Ils mettent un point d'honneur à ça ! Par contre ils défendent jalousement leurs possessions, même s'ils viennent de les récupérer sur des cadavres encore chauds.

Les fameux Marchands de pain, sont en fait des marchants ambulants. Leur nom provient d'une plaisanterie devenue un fait. Ce sont des gens très fort en négoce, chez eux vous trouverez de tout, ce dont vous avez besoin ou pas, des objets utiles et rares comme totalement décoratifs et inutiles. Ils arpentent les routes dans le gros semi remorque blindé, escorté par des mercenaires qui assurent leur protection. Mais ce sont en général des personnes que l'on embête pas trop, même les barbares et boucaniers les laissent tranquille, car ce sont eux qui assurent la poste, l'information et le ravitaillement. Il sont capable de vous trouver, via leur réseau, tout ce don vous pourriez avoir besoin. Les prix, une fois négocié, sont définitif et si vous ne pouvez pas payer, faite attention car certain n'hésite pas à « récupérer » vos biens pour dédommagement. Aussi je ne saurais vous conseiller de bien marchander et d'être sûr de pouvoir payer par la suite.

Les goules sont une sortent de gang se repaissant de leur frères. Ce sont des cannibale ayant régressé à l'état sauvages et bien souvent muté. Ils se cachent en général dans les villes, ou ils savent que des expéditions auront lieu pour trouver des ressources. Leur hiérarchie et anarchique, violente et inorganisé. Vous n'aurez pas trop de problème à les affronter avec un peu de préparation et de tactique militaires. Mais attention, ils ne lâchent pas facilement le morceau et emploi souvent des armes et piège empoisonnés. Ils ne sont pas très équipé et protéger, mais charge sans se soucier de leur protection, un peu comme des Infesté, d'ailleurs certaine rumeur prétendent que ce seraient d'ancien Infesté ayant développé une immunité au virus.

Viennent les plus redoutable, les « Para ». Composé d'ancien de l'armée ou de groupe paramilitaires. Ce sont les plus dangereux car les plus équipé pour la guerre. Malgré leur connerie qui ont entrainé à la destruction de notre planète, certain continue dans leur délire, se croyant élu pour gouverner. Leur but est d'établir un mode de gouvernement tyrannique et dictatorial sur le monde. Ils se voient comme les seuls à être capable de relever la civilisation et de la gouverner avec harmonie. Mais en fait se sont des monstres prêt à sacrifier autant d'innocents qu'il faut pour faire plier leur adversaires et arriver à leurs fins. Ils endoctrinent et forment chaque jours de nouvelle recrus et prennent toujours plus de puissance. C'est l'un des rare cas, ou vous pourrez passer des accords avec barbares et boucaniers pour les combattre. Car tous savons que si nous en sommes là c'est à cause d'eux.

Les zones grises de l'enfer

Je ne sais pas pourquoi mais la France et comme "coupé en deux", à partir de Lyon, il semble qu'un étrange ciel de Cendre stagne. On appelle cela les "Zones Grise", des endroit tellement dangeureux que je doute qu'une personne "équilibré", si on peu encore employer ce terme dans cet enfer, y vive. Je ni suis jamais allé, mais j'ai rencontré un jours un gars qui y avait été. En fait il était entrain de crever dans une vielle ruine de ferme, seul. Il m'a raconté qu'on ne peu y respirer normalement et que les masque ou autre filtre repirateur sont casi obligatoire si on ne veut pas très vite avoir les bronches saturés et les poumons obstrué. Les lunette aussi serais necessaire, car les cendres provoqueraient des irritation pouvant aller à des infections et une perte temporaire ou définitive de la vue. Il m'a dit aussi que la moindre égratignure peu très vite mal dégénérer. Bref, tout pour nous plaire, un endroit pour ses vacances !

Mais ce qui me fais le plus peur c'est qu'il m'a parler d'étrange ombres de créature à vous faire froid dans le dos. On raconte que "au moment où l'on voit l'une de ces créatures, il est déjà trop tard". Lui n'en a jamais vue, mais il les a entendue, hurler leur rage sous ce ciel noir, duquel jamais le soleil ne perce la voute. Il m'a raconté avoir vue des trace de carnage, du sang de partout des armes brisé et tordue, des VAb de l'armée éventré...Putain éventrer un VAB, qu'est ce qui peu bien faire ça bordel !

Un jours il aurais vue, ce que nous appelons les Psion, mais un d'une telle puissance qu'il flotté dans les air avec à ses pieds des créatures frêle et maigre par centaine. Je lui ai demandé si c'était des Infecté, il me répondue que non ??? Qu'est ce que c'est alors si ce n'est pas des Infectés, ces espèces de monstres, ces ombres, j'en doute une créature frêle comme d'écrite par le gars n’éventrerait pas un VAB ? Ou d'autres créatures tout aussi inconnue ? Ce con a claqué avant que je puisse en savoir plus, putain quand je pense que j'ai des amis dans le nord, à Verdun, je sais pas si j'irais les voir un jours vue ce qui m'attends au dessus de Lyon.

Une vie de rêve

Aujourd'hui les villes que nous connaissions n'existent plus. Certain se sont regroupé dans l'espoir de reconstruire ce qui fut, mais à part des communauté rien n'évolue. Au contraire tout doucement on s'enfonce dans l'anarchie et la violence. Le désespoir suplante petit à petit l'espérance. Mon monde est violent et beaucoup ne sont pas préparé à cette nouvelle vie, les suicides sont très fréquents, car il faut avoir les nerf solides pour ne pas craquer. Avoir des rêves, un but pour ne pas se perdre dans l'engrenage de la violence, pour avancer et ne pas s'oublier. Malgré cette anarchie des structures se reforment, des communauté se dresse comme des phare d'une civilisation détruite, héritage de notre passé brulé. Quelle soit anarchique, dictatoriale ou démocratique, on recommence à construire de petit agglomérations de petite bases. Un espoir d'une reconstruction d'une vie se redessine peu à peu derrière les murailles dardés de piques des communautés. Mais ce rêve d'amélioration s'amenuise, se réduit en cendre. Certain ne veulent pas revenir à notre ancien mode de vie, notre ancienne société. Par volonté d'imposer une anarchie totale, la loi du plus fort, par peur que tout recommence ou par envi simple de voir s'écrouler les derniers vestiges de notre intégrité d'humain, ou encore par pur plaisir de violence. Nos ennemis sont légions, mais tant que des hommes se dresseront devant l'adversité, l'espoir demeurera. Quel plaisir de se retrouver entre amis dans les « sapins de noel » à boire un bon « Fatal Drink » ou une « Cafféhine » tandis qu'une « Bouche » vous fait une turlutte sous la table. Voir les Stripteaseuse s'effeuiller et des pauvres gars baver devant leur beauté. Faire un tour au « Garage à bite » et se payer du bon temps avec une « Prostipute». Négocier avec un « Refourgueur » des drogues, ou du matos militaire. Parier au « cirque » sur les combats de gladiateurs ou les course de chien, s'émerveiller devant les prouesses des « Acrodanseuses » qui virevoltent à plus de dix mètres du sol sans protection et parier sur leur chute. Négocier des crédits avec les « Rançonneurs » dont le but et la collecte des impôts, ou fuir devant les « Coup'doigts » qui viennent vous voir parce que vous avez deux jours de retard. Si vous volez en jeter, qu'on vous regarde avec méfiance ou peur, qu'on s'écarte à votre passage, je ne saurait vous conseiller de aire un tour chez les « Décorateurs ». Ils vous feront de superbe tatoo, piercing, scarification ou burning qui parferont votre allure. Puis après une lourde journée de labeur, comme beaucoup tu ira à la « cantine » bouffer de la merde mais elle aura au moins le mérite de te remplir le ventre. Puis tu rentrera dans ta « Casba » ou si t'es un pauvre SdF, tu pourra aller t'abriter à un « hostel » pour une nuit pour un peu de blé. Pour fuir tes ennuis, fuir tes angoisses, oublier ce monde de merde, va au « Chandoo», là tu t'allongera sur une couche, pas toujours très propre, mais confortable et tu fumera ta pipe à opium, afin d'entreprendre un voyage spirituel vers d'autre sphères. Wouahou, tu va planer !

Le commerce à aussi changer. La monnaie d'avant à encore, en certain lieu, une valeur, l'euros et encore une monnaie qui à cours dans certain pôle de civilisation, qui tente de garder leur racines, leur souvenir d'avant. Mais en général on a à faire au troc. Dans ce cas, on échange des objets dont la valeur dépend de leur utilité, on parle de « Bricoles », c'est le terme pour parler de troc. Ces bricoles peuvent être tout et n'importe quoi, boulon, clou, pièce de transistor, outils, munition, véhicule. Plus l'objet à de l'importance pour la vie de tout les jours ou la survie, plus il aura de la valeur en troc. Ainsi, un filtre à eau, aura souvent plus de valeur qu'une moto, surtout s'il est en bon état. L'état influence aussi la valeur de la bricole.

Merci et bon jeu !

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Scénario : Papillons de Lumière et son Carnet de route (les cartes)

Scénario : Le Pont des Larmes (scn 1)

Scénario : Vert Cristal (scn 2)

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Scénario 3 et 4